Avez-vous, vous aussi, l’impression d’être débordé(e) de façon chronique au travail ? Dispersé(e) ? Sur-stimulé(e) ? Ce n’est pas qu’une idée : comme tout travailleur de la société actuelle, vous l’êtes. Le monde digital dans lequel nous évoluons a créé un niveau de distraction jamais atteint auparavant.

Citrix s’est associé à l’agence digitale Quartz Creative pour concevoir une série de six cours en ligne baptisée Workplace Experience (WX). Chaque épisode se penche sur un aspect de votre espace de travail avec la vision de plusieurs experts qui apportent aux modes de travail actuels un nouvel éclairage.

Le troisième volet de cette série s’intitule : « La pleine conscience, meilleure alliée de votre créativité au travail  ». Il reprend largement les travaux de la neuroscientifique Tara Swart qui part du constat qu’il est impossible pour le cerveau humain de faire preuve de créativité lorsqu’il est distrait. Les chemins vasculaires empruntés dans une situation de sur-stimulation sont multiples et incompatibles avec l’apport sanguin ciblé que requiert la pensée créative. Pour être le meilleur possible dans son travail, il est absolument essentiel de se recentrer et de couper les sources de distraction et de stress mental.

Et pour y arriver, le Dr Swart prodigue trois conseils et axes de travail pour décupler nos capacités et se préserver des mauvaises habitudes qui empoisonnent le fonctionnement de notre cerveau au travail.

  • Smartphone et travail ne sont tout simplement pas compatibles

Selon une récente étude, les Américains passent en moyenne 3,75 h par jour sur leur téléphone. Avec toutes les notifications reçues au long de la journée, notre cerveau est constamment détourné de ses pensées ou actions. Alors que l’une des qualités les plus recherchées au travail est la polyvalence et le multitâche, la neuroscience démontre que ces concepts n’existent pas pour nos cerveaux, qui ne peuvent traiter qu’une tâche après l’autre. Dès lors, il devient essentiel de faire bouclier contre les assauts répétés de nos téléphones pendant notre temps de travail. Vive la déconnexion (à temps partiel) !

  • Quand le travail effrite la résilience mentale

La résilience mentale est la capacité du cerveau à se remettre d’une perturbation psychique. En temps normal, cela se produit de manière assez fluide et naturelle. En revanche, plus les individus sont soumis au stress, plus la capacité de résilience diminue et le cerveau a du mal à absorber le niveau élevé de cortisol (« l’hormone du stress ») auquel il est soumis. La pratique de la pleine conscience (autrement appelée « mindfulness »), au contraire, favorise une meilleure résilience mentale. Pour garder le recul face à toutes les situations stressantes que nous rencontrons au travail, nous devrions tous intégrer cette relaxation mentale à nos habitudes quotidiennes. Puisque nous nous lavons et nous alimentons, pourquoi ne prendrions-nous pas soin de notre psychisme au quotidien ?

  • La pleine conscience ne se résume pas à la méditation

Comment atteindre l’état de pleine conscience, c’est-à-dire de disponibilité cérébrale maximale et de relaxation mentale ? Si la réponse qui vient spontanément à l’esprit est la méditation, ce n’est là qu’une possibilité parmi tant d’autres : une alimentation et une hydratation saines, la pratique du yoga, de la marche à pied ou de toute discipline « lente » permettant de se recentrer sur les sensations et le cadre environnant, sont autant de pas sur la voie de la pleine conscience.

Pour enfin savoir comment fonctionne véritablement votre cerveau lorsque vous êtes au travail, et comment doper vos capacités de concentration et de productivité, n’hésitez pas à suivre le troisième volet de notre série de cours sur la Workplace Experience.