La portée d’accréditation essais de Certisolis concerne la NF EN IEC 61215-1/2 et la NF EN IEC 61730-1/2 (cf www.cofrac.fr), normes internationales sur la performance et la sécurité des modules PV. Certisolis se potionne ainsi comme le seul laboratoire en France à pouvoir garantir tous les essais de ces deux normes.
« Nous sommes là pour les fabricants, afin qu’ils puissent qualifier leurs modules PV, mais aussi pour les développeurs, afin de les aider sur du contrôle qualité et de performance pour des modules neufs ou déjà sur site » précise Franck Barruel, CEO de Certisolis.
L’accréditation suivant la norme internationale homologuée NF EN ISO/IEC 17025 est la preuve de la compétence technique du laboratoire dans un domaine d’activités clairement défini et du bon fonctionnement dans ce laboratoire d’un système de management adapté.
Franck Barruel, CEO de Certisolis
]]>
Plurial Novilia, filiale du Groupe Action Logement, gestionnaire de plus de 37 000 logements sur le territoire de Champagne-Ardenne et Île-de-France (Seine-et-Marne et Essonne), vient de dévoiler les 15 logements de son programme « NoviliaSun© ». Quand le bâtiment s’allie avec le solaire !
Ce bâtiment autonome situé au cœur de la ZAC Bétheny Nord, dans le cadre du projet de lotissement des Promenades de Damoiselle, a la particularité de mettre ses performances au service d’un tout nouveau modèle économique puisque les locataires de la résidence vont pouvoir bénéficier d’un « loyer charges maîtrisées », fixe pendant 3 ans, et s’appuyant sur un sous-comptage électrique.
Un système de production et d’autoconsommation collective innovant
Le projet repose sur une approche énergétique globale et intègre un système de production et d’autoconsommation collective innovant. Il s’inscrit également dans la stratégie de décarbonation nationale visant à réduire les émissions de CO2 et gaz à effet de serre. Plurial Novilia a travaillé sur un ensemble de critères, de l’enveloppe thermique jusqu’à l’orientation et l’ensoleillement du bâtiment en passant par un système dédié, seuls un chauffe-eau et un système de chauffage infrarouge à chaleur rayonnante sont nécessaires. Le programme intègre en outre un système de production et d’auto consommation collective reposant sur des panneaux solaires et incluant la fourniture de l’électricité pour les parties communes, les parties privatives ainsi que le chauffage de l’eau sanitaire.
Une démarche de « boussole énergétique »
Le bâtiment produit 120 000 kWh/an et consomme pour ses propres besoins 80 000 kWh/an. 37 000 kWh/an seront autoconsommés directement, et 16 000 kWh/an seront stockés et autoconsommés en l’absence de production (absence d’ensoleillement). Le reste de la production, soit 67 000 kWh/an, sera réinjecté dans le réseau et autoconsommé collectivement sur le quartier Bétheny Damoiselle par les occupants. La résidence est alimentée par un seul compteur électrique, et chaque locataire disposera d’un sous-compteur électrique dans son logement qui sera télérelevé et permettra d’identifier les potentielles surconsommations.
Pour atteindre une autonomie énergétique de 70% sur le programme, Plurial Novilia s’est rapproché de la société Timo Leukefeld GmbH. Spécialisé dans l’intégration des énergies renouvelables dans la construction, le cabinet a appliqué au projet NoviliaSun© sa démarche de « boussole énergétique » pour fixer un cap énergétique précis et identifier les leviers concrets pour atteindre le niveau d’autonomie attendu.
Une approche « High-Low Tech »
Dans le cas de NoviliaSun©, la réflexion s’est notamment tournée vers une architecture visant à utiliser l’énergie solaire de manière active comme passive, avec l’appui de composants et équipements commandés de façon intelligente. Le travail mené avait également comme objectif de garantir une indépendance aussi grande que possible en matière d’achat d’énergie, dans l’optique de maîtriser au mieux les coûts et donc de pouvoir cadrer le « loyer charges maîtrisées » imaginé.
Ce travail permet également d’inscrire NoviliaSun© dans une approche « High-Low Tech », c’est-à-dire qui mette des technologies de pointe au service d’une meilleure gestion de l’énergie – avec, par conséquent, un impact environnemental limité. Plurial Novilia confirme ainsi sa volonté d’anticiper les futures contraintes législatives que l’Union Européenne ne manquera pas d’imposer au secteur dans les prochaines années.
]]>
Avec des performances écocitoyennes encore jamais atteintes, le véhicule solaire Ulive va révolutionner le secteur de la mobilité urbaine et périurbaine : faible consommation, légèreté, habitabilité, confort, résistance aux chocs, autonomie… Ulive a participé au programme d’incubation dédié à l’Économie Circulaire mis en place par le hub de la Refactory du Groupe Renault.
Imaginée par la jeune startup rochelaise Avatar Mobilité, Ulive est un véhicule électrique et solaire au design affirmé, pensé pour avoir la plus faible empreinte carbone possible.
5 fois moins impactante que les plus petites citadines, même électriques
Quand les solutions urbaines (marche, vélo, transports en commun) ne sont pas suffisantes, il ne reste que la voiture pour les déplacements, professionnels ou familiaux, du quotidien. Ce choix par défaut, énergivore, polluant et cher, est souvent surdimensionné pour l’usage qu’on en a. Pour un même usage (4 places, 90km/h, 150 km d’autonomie dont 30 km en recharge solaire), Ulive est plus économique, plus compacte et 5 fois moins impactante que les plus petites citadines, même électriques. Pour les entreprises, l’enjeu est de taille : compte-tenu de l’urgence environnementale, elles vont devoir revoir leur mobilité et celle de leurs salariés ; Ulive s’inscrit dans cet objectif pour créer des flottes 100 % électrique à faible impact environnemental, à faible coût d’achat et d’utilisation. Cet argument est tout aussi valable pour les professionnels indépendants et les particuliers pour qui Ulive sera autant une source d’économie que de satisfaction de contribuer à la réduction des émissions carbone, à la protection de la planète… chacun à son niveau !
Allier protection de l’environnement et efficacité des trajets
Avatar Mobilité est née en 2021 de l’impératif de concilier mobilités du quotidien, contraintes et limites environnementales. Le travail de recherche et de développement a eu pour objectif de réduire au maximum l’impact environnemental d’Ulive, soit 20 gr CO2 eq/km, tout en préservant la sécurité des utilisateurs et la fiabilité des déplacements. Sur la route, Ulive se comporte comme n’importe quel véhicule, et nécessite un permis B. En plus d’être un véhicule frugal, Ulive n’est doté que d’équipements utiles et pratiques : un écran tactile et une enceinte bluetooth pour connecter un smartphone et activer la géolocalisation, ainsi que l’accès à l’appli dédiée à Ulive.
Ulive, concentré d’innovations et de bon sens
Utilisant les techniques propres à l’aviation ou au nautisme, Ulive a été pensée en termes d’aérodynamisme, de stabilité et de faible poids. Ce qui apporte à ce véhicule un design particulier qui ne passe pas inaperçue ! En termes d’habitabilité, l’absence de moteur central et l’installation deux petites batteries de 40 kg seulement, permet d’optimiser confortablement l’habitacle pour quatre personnes. Grâce au système de batteries extractibles, pas de temps d’immobilisation, on remplace par une batterie en charge externe et on repart…
La structure d’Ulive est composée d’un châssis acier et d’arceaux de sécurité offrant la même robustesse qu’en voiture, et est habillée d’Arpro, un matériau recyclable, léger qui permet une absorption optimale des chocs. Tout en offrant sécurité et protection en cas d’impact, son faible poids diminue la consommation d’énergie : Ulive affiche jusqu’à 150 km d’autonomie, suffisants pour la plupart des déplacements quotidiens.
Vers un développement industriel…
D’ici 2026 Avatar Mobilité prévoit de produire ses véhicules dans une micro-usine locale de fabrication et de maintenance. Afin d’atteindre cet objectif, Avatar recherche partenaires et investisseurs pour finaliser le lancement et poursuivre son développement. Plusieurs entreprises se sont déjà positionnées – certaines ont même commandé des véhicules, parmi lesquelles le Port de Plaisance de La Rochelle et Engie. Avatar Mobilité est également accompagnée entre autres par l’ADEME, la Région Nouvelle Aquitaine, BPI France et La Rochelle Technopole.
Caractéristiques et performances
• un petit prix de 15 000 €.
• consommation par rapport au petits modèles électriques divisée par 3,
• autonomie de 150 km avec deux batteries extractibles de 20 kg et panneaux solaires pour une recharge de 30 km d’autonomie par journée ensoleillée,
• vitesse 90 km/h
• 4 places, sièges arrière modulables
• poids à vide 380 kg, poids autorisé en charge 760 kg
• 1 Tonne CO2 eq économisé par an par voiture remplacée !
Calendrier prévisionnel
2025 : Mise en place des procédures pour l’homologation européenne
2026 : Production de la 1ère série et inauguration de notre première usine d’assemblage,
2027 : Élaboration de la stratégie de réplication et de maillage d’usines en France
2029 : Duplication des unités de production à l’international avec adaptation des véhicules aux besoins locaux
]]>
MIX.E, l’événement du mix énergétique bas carbone rassemblera experts et décideurs les 10 & 11 avril 2024 au Centre de Congrès à Lyon ! Dans tous les secteurs (transports, bâtiments, industrie…), la transition énergétique est en marche et va continuer de s’accélérer. Personne ne pourra s’y abstraire. Mais alors que cette transformation concerne tous les secteurs d’activité, l’énergie reste un sujet d’experts. MIX.E a pour mission de faciliter la rencontre entre experts et décideurs afin d’accélérer le déploiement des projets énergétiques et les partenariats stratégiques.
A la croisée entre une exposition showroom et un congrès, MIX.E rassemblera plus de 4000 professionnels dans une atmosphère propice aux échanges et à la coopération : énergéticiens, industriels, territoires, chercheurs, financeurs et institutionnels seront au rendez-vous.
Rassembler pour laisser place à la coordination européenne
Chaque année, MIX.E accorde une place toute particulière aux éco-systèmes multi-énergies afin de favoriser la coopération entre les acteurs. Ainsi l’événement compte parmi ses partenaires Capenergies, Tenerrdis, Aura Digital Solaire, Cleantech Vallée, ATEE, France Renouvelables, France Hydrogène… En cette année des élections européennes, MIX.E met un accent particulier sur les acteurs européens majeurs : European Biogas Association, EIT Inno Energy, SmartEN, EUREC, WindEurope… L’enjeu : favoriser la démocratisation des solutions européennes les plus efficaces.
Plus de 50 conférences pour traiter des enjeux de fonds La transition vers un mix énergétique bas carbone nécessitera de recourir à toutes les formes d’énergies bas carbone possibles, tout en mettant en place des transformations profondes dans notre société. MIX.E propose ainsi un programme riche de plus de 50 conférences sur tous ces enjeux : EnR, géothermie, nucléaire, hydrogène, gaz, décentralisation, décarbonation de l’industrie, flexibilité du réseau électrique, stockage, économie circulaire, impacts sur la biodiversité, transition des bâtiments, nouvelles mobilités, digitalisation, nouveaux business models et partenariats pour accélérer…
Un panel d’experts français et européens
Parmi les conférences : – Entre décarbonation et ré-industrialisation : les projets européens à l’œuvre – Recyclage, Ré-emploi : Des filières EnR à l‘heure de l‘économie circulaire – Hydrogène vert : quelles nouvelles voies pour produire massivement ? – Flexibilité électrique : quelles opportunités pour les industriels ? – Biodiversité : le challenge de l’accélération des EnR – Gaz verts ? Vers un mix gazier 100 % renouvelable en 2050 ? – Quelles solutions pour un transport longue distance et durable ? – Géothermie + Solaire, combinaison gagnante ? – Le potentiel des EnR thermiques dans les bâtiments – La fin de l’énergie limitée, l’inexorable décroissance ? Ces conférences seront l’occasion de rassembler des experts français et européens : Sven Rösner (OFATE), Gaëtan Masson (Becquerel Institute), Jean-Louis Bal (Agir pour le Climat), Yannick Jacquemart (RTE), Nicolas Defrenne (SOREN), Thierry Kovacs (Région Auvergne-Rhône-Alpes)…
Des enjeux aux solutions concrètes : 200 exposants et 50 pitchs et démos
L’événement multi-énergies & multi-solutions réunira à Lyon les 10 & 11 avril 2024 200 exposants qui proposent des solutions et technologies concrètes pour tendre vers un mix énergétique neutre en carbone. La MIX.E Academy 2024 sera l’occasion de découvrir une trentaine de start-ups européennes innovantes invitées et sélectionnées avec l’aide de la Solar Impulse Foundation et EIT Inno Energy, en fonction de l’impact qu’elles auront sur le mix énergétique de demain. Enfin, au cœur de MIX.E, les visiteurs pourront découvrir plus de 50 pitchs et démos thématisés avec une visée opérationnelle : efficacité énergétique, capture de CO2, stockage, mobilité, autoconsommation, management de l’énergie, intelligence artificielle…
]]>
Une grande partie du potentiel d’efficacité énergétique des bâtiments existants et du potentiel d’utilisation de l’énergie solaire reste encore inutilisée. À l’échelle mondiale, des objectifs et des cibles spécifiques sont fixés pour réduire notre impact environnemental sur le climat et garantir l’approvisionnement énergétique futur. La combinaison de l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments – par le biais d’interventions de rénovation et de nouveaux développements – et de l’augmentation de l’utilisation des sources d’énergie renouvelables est donc un enjeu clé pour réduire l’utilisation d’énergies fossiles et les émissions de gaz à effet de serre, vers une transition énergétique à faible émission de carbone.
L’utilisation accrue de l’énergie solaire est l’une des voies de développement importantes, où le tissu urbain doit utiliser les apports solaires passifs et la lumière du jour pour réduire la consommation d’énergie dans les bâtiments, ainsi que pour améliorer le confort des habitants à l’intérieur et à l’extérieur. De plus, les systèmes d’énergie solaire active intégrés dans le contexte urbain contribuent à la production d’énergie renouvelable sous forme de chaleur et d’électricité. Toutes ces stratégies aident les villes et les citoyens à atteindre des objectifs de développement durable.
Les quartiers solaires sont de plus en plus importants pour atteindre les objectifs d’îlots à consommation énergétique nette zéro au sein de villes à faible émission de carbone. Dans le cadre de la tâche 63 de l’IEA SHC, la planification de quartiers qui traitent de la production d’énergie renouvelable sur place permettra de mettre en œuvre ou de préparer les technologies solaires thermiques et photovoltaïques, ainsi que de créer un accès à la lumière du jour et à la lumière du soleil pour obtenir des environnements urbains plus sains. Les quartiers solaires créent également des environnements qui sont autosuffisants en énergie (ressources) et résilients aux fluctuations des prix de l’énergie ou à la dépendance aux importations d’énergie, ce qui contribue à assurer l’avenir des villes.
Dans cette tâche, un voisinage est défini comme un groupe de bâtiments, un quartier ou une enceinte. Il s’agit d’une zone géographique spécifique définie dans l’espace, comprenant souvent différents types de bâtiments et de fonctions, d’espaces ouverts et d’infrastructures. Un quartier peut faire partie d’une grande ville ou d’un petit village. Il peut s’agir d’une zone urbaine, d’un développement rural ou d’une communauté isolée. De plus, il peut être connecté à un réseau de chauffage/refroidissement urbain ou à l’extérieur de celui-ci, ce qui pose des défis aux conditions et aux limites très différents.
Le champ d’application de la tâche comprend les questions liées à l’énergie solaire
Les aspects liés à l’énergie solaire comprennent les systèmes solaires actifs (solaire thermique et photovoltaïque) et les stratégies passives. Les stratégies solaires passives comprennent le chauffage et le refroidissement solaires passifs, l’éclairage naturel et le confort thermique/visuel dans les environnements intérieurs et extérieurs. L’utilisation intelligente des surfaces des bâtiments ainsi que des espaces/surfaces publiques ouverts dans les quartiers est un défi important, qui peut susciter des conflits entre les utilisations concurrentes de l’énergie solaire (par exemple, la lumière du jour par rapport à la production d’énergie), mais aussi des conflits dans l’utilisation d’autres solutions telles que les façades/toits verts. En outre, les synergies sont importantes pour identifier, par exemple, différentes fonctions du bâtiment au sein du quartier avec différents profils de charge énergétique. Bien que l’accent soit mis sur les aspects liés à l’énergie solaire, ceux-ci doivent être traités en relation avec d’autres objectifs concurrents ou synergiques. Le rôle des enjeux solaires liés à l’énergie, à l’environnement, à l’économie, au confort et à la santé des habitants est au centre des préoccupations.
Les quartiers à l’intérieur des réseaux de chauffage urbain ainsi qu’à l’extérieur seront pris en compte. Le déploiement des réseaux de quartier est de plus en plus fréquent. Un réseau de chauffage urbain, fournissant du chauffage des locaux et de l’eau chaude sanitaire, donne lieu à des barrières et à des stratégies énergétiques différentes de celles des quartiers situés en dehors de ces réseaux.
Les stockages sont devenus plus importants
Par conséquent, les concepts et les stratégies seront différents et intéressants à étudier. Étant donné que la production d’énergie renouvelable entraîne souvent une production inégale dans le temps, les stockages sont devenus plus importants. Par conséquent, les stockages thermiques et électriques dans le cadre du système énergétique et des concepts de quartiers solaires seront pris en compte dans cette tâche. La tâche 63 explorera différents concepts énergétiques et environnementaux pour les quartiers.
Les résultats de la tâche 51 du SHC ont souligné la nécessité de poursuivre les travaux à l’échelle du quartier, en particulier en ce qui concerne les stratégies et les concepts de planification solaire, les stratégies économiques et l’engagement des parties prenantes. En outre, les outils de planification solaire et leur couplage dans un flux de travail efficace (c’est-à-dire l’approche de co-simulation) deviennent de plus en plus importants en raison d’un besoin croissant d’outils d’aide à la décision dans les premières phases de planification. Les outils de planification solaire seraient principalement utilisés pour évaluer le potentiel solaire actif, l’éclairage naturel, le confort thermique et visuel, ainsi que d’autres questions architecturales.
Quid des objectifs ?
L’objectif principal de la tâche 63 est d’aider les promoteurs, les propriétaires/associations, les architectes, les urbanistes, les municipalités, les institutions et d’autres acteurs clés à créer des quartiers solaires qui favorisent l’accès à l’énergie solaire à long terme pour la production d’énergie et pour l’éclairage naturel des bâtiments et des environnements extérieurs, ce qui se traduit par des environnements durables et sains.
Les types de soutien développés dans le cadre de cette tâche comprennent des stratégies pour la conception de communautés nouvelles et existantes, en mettant l’accent sur l’énergie solaire, comprenant des méthodes pour sécuriser l’accès à la lumière du soleil (droit à la lumière). En outre, la tâche vise à se concentrer sur les stratégies économiques et les modèles commerciaux pour une meilleure utilisation de l’énergie solaire passive et active. Outre les valeurs économiques, les valeurs ajoutées ou les co-bénéfices de l’énergie solaire sont pris en compte. Un autre objectif est d’étudier le flux de travail des outils nécessaires à l’aide à la décision dans toutes les étapes de la planification (chaîne d’outils). Enfin, des études de cas dans chaque pays participant constitueront un élément central pour établir des liens étroits avec la pratique et la mise en œuvre.
Identifier les obstacles et tester des stratégies
Pour atteindre ces objectifs, des travaux sont nécessaires sur quatre thèmes principaux :
La tâche 63 nécessitera un dialogue et une coopération avec les principaux acteurs de la planification des quartiers dans chaque pays participant. Il s’agit notamment de promoteurs, de propriétaires immobiliers, d’architectes, de consultants, d’urbanistes, de municipalités et d’autres institutions. Cette coopération donne la possibilité d’identifier les obstacles et de tester des stratégies, des méthodes et des outils pour obtenir un retour d’information sur les besoins de développement. De plus, des études de cas et des leçons apprises seront documentées pour montrer des exemples inspirants de quartiers solaires. Les collaborations locales au sein des municipalités sont un élément important qui complète la coopération internationale au sein de la tâche et relie les experts de la tâche à la pratique et à la mise en œuvre dans chaque pays.
]]>
TECSOL organise, tous les mois, des formations en ligne ou en présentiel consacrées à l’énergie solaire. La prochaine session en ligne aura lieu du 8 au 15 avril 2024. Nous vous conseillons de vous inscrire, sans attendre, car le nombre de places est limité, pour permettre aux stagiaires d’échanger avec les formateurs.
La formation se déroule sur 6 jours à raison de 3 heures de cours par jour (2 séances de 1,5 h tous les matins) et vous permettra de couvrir l'ensemble des techniques utilisées en photovoltaïque. Le programme complet de la formation peut être consulté en cliquant ici.
Il est à noter que les frais pédagogiques (1130 euros HT) peuvent être pris en charge, par différents dispositifs de soutien à la formation professionnelle.
Pour plus de renseignements vous pouvez également contactez Muriel chez Tecsol au 04 68 68 16 50 et formation@tecsol.fr
Tecsol est très fière d'annoncer que ses formations, à distance ou en présentiel, ont reçu la certification «Qualiopi» délivrée par l'AFNOR. Ce signe officiel de qualité vient confirmer la reconnaissance largement partagée par nos anciens stagiaires. Pour télécharger le certificat de qualification cliquez ici
]]>
L'année 2023 a établi un nouveau record de déploiement des énergies renouvelables, mais à un rythme « loin de l'objectif de tripler » cette production « d'ici 2030 », cible fixée par la COP28 à Dubaï, selon un rapport de l'Agence pour les énergies renouvelables (Irena) publié mercredi.
Représentant désormais « une capacité totale de 3.870 gigawatts (GW) dans le monde », les énergies renouvelables ont représenté « 86% des ajouts de capacité » électrique dans le monde, selon l'Agence.
Elle déplore néanmoins une croissance « inégalement répartie" à travers le monde, "ce qui indique une tendance loin de l'objectif de tripler les énergies renouvelables d'ici 2030 ».
Un euphémisme : avec 297 GW de capacités supplémentaires, la Chine a représenté à elle seule près des deux tiers de la progression mondiale des énergies renouvelables (69% pour l'Asie dans son ensemble).
« Cela reflète un fossé flagrant avec d'autres régions, laissant une grande majorité de pays en développement à la traîne, malgré des besoins économiques et de développement massifs », déplorent les auteurs du rapport.
« La progression n'est pas assez rapide » pour ajouter les 7.200 GW requis au cours des sept prochaines années pour suivre le scénario de l'Irena pour être aligné sur l'objectif de limiter à 1,5°C le réchauffement climatique, a déploré son directeur général Francesco La Camera, cité dans le rapport.
Il a estimé qu'il était « urgent d'intervenir et de corriger le tir à l'échelle mondiale », notamment dans les économies émergentes et en développement, « dont beaucoup sont encore laissées pour compte dans ces progrès ».
L'Afrique a ainsi vu ses capacités d'énergies renouvelables progresser de 4,6% en 2023, contre 16,6% pour le Moyen-Orient, et près de 10% pour le continent européen et l'Océanie.
S'agissant des types d'énergies, la progression a été tirée majoritairement par le solaire (+345,5 GW).
« La voie vers un triplement de la capacité d'énergies renouvelables d'ici 2030 nécessite un renforcement des institutions, des politiques et des compétences », conclut l'Irena.
]]>
La tendance des nouvelles installations de stockage d'énergie solaire se poursuit à la hausse en 2023. Alors qu'en 2022, l'association allemande de l'industrie solaire annonçait déjà environ 214 000 nouveaux accumulateurs domestiques et 3 900 nouveaux accumulateurs professionnels en Allemagne, ces chiffres ont encore été largement dépassés en 2023. Parmi les marchés leaders, on trouve actuellement l'Italie.
Le salon professionnel des batteries et systèmes de stockage d'énergie le plus grand d'Europe, ees Europe, se tiendra à Munich du 19 au 21 juin 2024 et donnera un aperçu complet du marché.
]]>
De Gaulle Fleurance a conseillé GreenYellow, via son entité Reservoir Sun dans le cadre de la plus grande opération de financement pour l’autoconsommation solaire en France. Une sacrée référence !
De Gaulle Fleurance a accompagné GreenYellow, via son entité Reservoir Sun, en sa qualité d’emprunteur dans le cadre d’une opération de financement historique en partenariat avec Bpifrance, la Caisse d’Epargne Ile-de-France et la Caisse d’Epargne CEPAC. Cette initiative vise à financer le développement et la construction de 92 centrales solaires photovoltaïques en France, représentant une capacité totale de 73 MWc. Cette opération montre l’attrait des entreprises et des banques pour le solaire décentralisé, avec 70% des projets axés sur l’autoconsommation.
68% des centrales seront situées dans la moitié Nord de l’hexagone. C’est un signe fort qui indique que l’autoconsommation n’est plus seulement une question d’ensoleillement mais est de plus en plus liée aux prix de l’électricité. 70% seront installées en ombrières solaires, en réponse à l’obligation de solarisation des parkings dans le secteur de la grande distribution et des grandes entreprises, conformément à la loi sur les Énergies Renouvelables. 75% concernent des Grandes Entreprises du Commerce et de l’industrie.
Cette opération, pour un montant total de plus de 73 millions d’euros, s’inscrit dans la continuité de quatre financements majeurs sur les trois dernières années réalisées par Reservoir Sun, avant son acquisition à 100% par GreenYellow fin 2023.
Reservoir Sun by GreenYellow était conseillé par De Gaulle Fleurance (Sylvie Perrin, avocate associée, Vahan Guevorkian, avocat senior, et Pierre Bouijoux, avocat). « Nous sommes honorés d’avoir contribué à ce projet historique et prometteur en faveur de la transition écologique »,Haut du formulaire explique Sylvie Perrin, avocate associée chez De Gaulle Fleurance. « L’autoconsommation est une solution de plus en plus prisée par les entreprises qui souhaitent décarboner leurs activités et maitriser leurs dépenses énergétiques ».
]]>
Dans de nombreux territoires, les projets de parcs photovoltaïques au sol sont attaqués en justice par les associations. Le 26 mars dernier, le tribunal administratif de Montpellier a ainsi sérieusement rappelé à l’ordre le porteur de projet Neoen et l’État qui lui a accordé une dérogation au droit des espèces protégées dans un secteur à fort enjeu environnemental sans avoir respecté l’indispensable et préalable démarche d’évitement des impacts. Explications !
Le plateau de l’Arnet, à Lézignan-la-Cèbe, est redevenu une zone naturelle après la fin de son exploitation minière. La zone du « plateau sud » a fait l’objet d’une réhabilitation par le Conservatoire des Espaces Naturels d’Occitanie, qui lui a redonné sa vocation d’espace naturel abritant une riche biodiversité. La société Neoen a identifié, à tort, cet espace comme une zone dégradée qui serait propice à l’installation d’un parc photovoltaïque. Les autorités et instances consultées n’avaient pas manqué d’alerter la société sur ce choix problématique.
Annulation de la dérogation
FEN Occitanie Méditerranée, Fédération régionale des associations de protection de la nature et de l’environnement, avait ensuite rappelé à Neoen, lors de la consultation publique que « les enjeux écologiques du site auraient dû être rédhibitoires » et que « tout le monde y perd son temps, son énergie et son argent ». L’alerte de FNE Ocmed se voit donc confirmée pour cette entreprise qui a fléché des investissements sur un site non propice à l’installation d’un parc photovoltaïque. Malgré cela, l’autorité administrative a accordé à la société Neoen une dérogation au droit des espèces protégées. Au regard de son illégalité manifeste, FNE Ocmed n’a pas eu d’autres choix que d’en demander l’annulation. Sans surprise, le tribunal administratif donne raison à l’association et annule la dérogation, en constatant notamment que « l’absence d’autre solution satisfaisante moins impactante est impossible à justifier dans de tels milieux ayant fait l’objet d’une renaturation et comportant des enjeux écologiques modérés à localement fort ».
« Une planification du déploiement de ces énergies est nécessaire »
FNE Ocmed regrette d’avoir été obligée de saisir le juge administratif pour faire confirmer que dès le départ, de toute évidence, ce projet de parc photovoltaïque ne pouvait pas être réalisé sur ce site à enjeux écologiques forts.
Pour Simon Popy, président de FNE Ocmed : « Le développement des énergies renouvelables ne peut se targuer d’être écologique s’il se fait au détriment de la protection de la biodiversité et de milieux naturels qui ont été restaurés à cette fin. Il est regrettable de constater qu’aujourd’hui, le développement du photovoltaïque au sol se fait de manière anarchique, sans doctrine claire de l’Etat, le droit des espèces protégées et les contentieux des associations étant le seul filtre. Une planification du déploiement de ces énergies est nécessaire pour les limiter aux sites sans enjeux environnementaux, la priorité étant d’équiper les sites déjà artificialisés tels que les parkings ou les toitures, ou les sites réellement dégradés. »
]]>